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Les crises humanitaires ne sont pas sans effets sur l’environnement : déchets toxiques, déboisement, contamination des aquifères, etc. La pression sur les ressources naturelles et la dégradation du milieu peuvent à leur tour engendrer de nouvelles crises, les populations affectées étant très dépendantes de leur environnement. Face à ce cercle vicieux, les acteurs de l'urgence et post-urgence, tout comme les bailleurs de fonds qui les soutiennent, s’emploient de façon croissante à minimiser leur impact sur l’environnement, dans une démarche éthique et d’amélioration de la qualité du service rendu.

Certains bailleurs publics internationaux ont déjà intégré cette dimension dans leur stratégie et leurs modalités de financement. Cette intégration est très variable d’un bailleur à l’autre et engendre des obligations plus ou moins fortes dans la relation partenariale ONG/bailleur.

Cet article vise à informer les ONG humanitaires soucieuses de ne pas nuire à l’environnement. Qui sont les bailleurs publics qu’elles peuvent solliciter ? Quels sont leurs pré-requis et obligations ? Il se fonde sur un socle bibliographique (études, documentation des bailleurs) et des échanges avec les professionnels du secteur.